Fidelity technology center

Dans la perspective de la réalisation d’un parc technologique, Fidelity Investments a engagé les études complètes de la première phase prévue sur un terrain de 40 ha entouré d’une zone de protection d’environ 82 ha dans la zone d’Ennahli. Notre participation à ces études se situe dans la recherche du concept architectural des bâtiments de bureau, du Hub, ainsi que de la plateforme abritant les parkings, les zones techniques ainsi que divers services et le développement de ces études jusqu’au dossier de consultation des entreprises.

Du fait de la topographie générale, et en tenant compte des vues et du futur développement de ce vaste complexe, ce «Podium » a été situé à l’Est en partie haute.

Cet important ouvrage qui s’étend sur près de 20.000m2 a été conçu pour abriter un vaste parking enterré de 800 places, et pour servir de base à l’établissement de trois bâtiments de bureaux en R+2 ainsi qu’un bâtiment central destiné à recevoir les services communs (restaurant, cafeteria….).

L’ensemble des espaces extérieurs est traité en jardin sur dalle. Grâce à un décaissement général de la dalle de 1.50m l’espace exterieur est susceptible d’accepter tous types de plantations. Une attention particulière est apportée au traitement de ce jardin qui est à lui seul un élément fondamental du concept architectural.

A partir d’une esplanade d’arrivée située à l’Est du Podium et marquée par la « porte des jardins », chacun des bâtiments de bureaux prend naturellement sa place pour entourer ce vaste jardin central traversé par des galeries de liaisons qui définissent ainsi une série d’espaces à l’échelle des « Jardins Andalous » en assurant les cheminements piétonniers à l’abri du soleil et de la pluie.

Cette disposition en quinconce permet de préserver des vues sur le paysage environnant à partir de tous les bureaux. Les trois bâtiments de bureaux, sont organisés en plateaux paysagers sur base carré d’environ 41m de coté. Un patio rectangulaire à la manière des anciennes demeures et palais de Tunis est aménagé au cœur de ces plateaux.

Les espaces bureaux largement vitrés sur les patios profitent grâce à leur riche traitement paysager, de lumière naturelle et d’agréments visuels. Ceux-ci ont une profondeur constante de 10m, et y accèdent directement par le biais de deux coursives sur leurs petits cotés. Ainsi l’espace intérieur de ces cours constitue un prolongement tant physique que visuel des plateaux de bureaux.

Le modèle architectural de référence pour l’expression en façade se trouve dans le centre de la Tunisie ; Kairouan, et sur la cote : Sousse et Monastir, l’architecture urbaine des mosquées et des anciens remparts, « Quasba ».

Une écriture d’inspiration authentique Tunisienne sur les modèles sus cités, fait ressortir des éléments de repère et de marquage des entrées des bâtiments et des angles de bâtiments d’une manière subtile en évitant les symétries.

Les parties courantes des façades utilisent un vocabulaire à plusieurs plans ; séquences d’arcades sur deux niveaux, percements différenciés par étages, « gannarias », loggias, traitements des ouvertures selon les orientations par des protections solaires : écrans en aluminium de type « Barmakli » pour les rayonnements horizontaux Est et Ouest, protections en auvents de type « Stara » au Sud. Cette approche conduit à une architecture harmonieuse mais non systématique ponctuée par la verticalité des volumes d’entrées des bâtiments, surmontés de coupoles.

Le traitement de façades des cours est quant à lui inspiré de modèles privés plus domestiques, des demeures ou des « Medersa », (édifices d’enseignements publics).

Une galerie continue est ménagée sur deux étages. Un élément vertical marquant l’entrée du patio sert de repère, et ponctue le rythme de cette galerie.

La finition sera plus élaborée que les façades extérieures. Tout en restant dans le même répertoire de pierre beige des encadrements en Keddhel gris, ainsi que l’emploi de céramiques artisanales viendront enrichir la composition des façades sur jardins intérieurs.

Projets effectués en tant que chargé d’affaire pour le compte de SCET-Tunisie dans le cadre d’une collaboration au sein du cabinet L. Rebai